Épidémie Mpox : comment peut-on être contaminé ?

Le ministère de la santé a annoncé ce lundi 6 janvier avoir détecté en France le premier cas humain de Mpox de clade 1B, précédemment appelé variole du singe. Une première qui pose question quant au mode de transmission de ce nouveau virus.

C’est à l’hôpital de Rennes qu’a été admise la première patiente positive à la souche clade 1B du Mpox sur le territoire français, rapportait hier soir Ouest France. Le ministre de la santé, Yannick Neuder, a annoncé que celle-ci ne présentait pas d’état de gravité.

Dans un communiqué à l’AFP, le ministère de la santé précise que “le cas déclaré concerne une personne n’ayant pas voyagé en Afrique Centrale” mais qui “a toutefois été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale”, et plus particulièrement de République démocratique du Congo, pays le plus touché par l’épidémie. 

Une première en France qui soulève une question : comment s’exerce la transmission du Mpox ? 

Une zoonose… mais pas que !

Le mpox est une zoonose : il s’agit ici d’une maladie transmise de l’animal (principalement des rongeurs) à l’humain. Par exemple, en Afrique, la maladie peut provenir des écureuils ou des rats de Gambie.  

Mais une transmission directe entre humains, notamment lors de rapports intimes ou sexuels, est également possible. Le ministère de la santé rapporte que celle-ci peut se produire lors : 

• d’un contact direct et étroit avec la personne contaminée avec par les lésions cutanées (plaies, croûtes), les fluides corporels (sang, salive, sperme) ou les muqueuses (bouche, anus, orifices naturels produisant du mucus)
• d’un contact prolongé (à moins de 2 mètres pendant 3 heures) impliquant un échange de gouttelettes respiratoires 
• d’un contact avec des objets contaminés par l’individu malade.

Néanmoins, le communiqué du ministère de la Santé rappelle que le risque d’infection par le clade 1 du Mpox pour la population française et européenne “est considéré comme faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies” mais insiste sur “l’importance de la vaccination” pour les publics cibles.

Corentin Bonnal